Le Haut potentiel intellectuel se situe dans la catégorie des neuro-atypie, avec les troubles Dys, Asperger et TDA/H. Il est cliniquement défini par un score supérieur à 130 au test de QI (WAIS et WISC). Comme tout test, il situe la personne par rapport à une moyenne statistique et correspond à une certaine définition de l’intelligence. Celle-ci n’est en effet pas univoque. Qu’il soit dépisté dans l’enfance ou à l’âge adulte, le HPI est souvent en lien avec un vécu difficile (difficultés scolaires, professionnelles, sentiment de ne pas être compris, sentiment d’imposture, doute sur ses capacités). Ce vécu est renforcé lorsque la personne est « dysharmonique », c’est-à-dire qu’elle excelle dans une catégorie d’intelligence et qu’elle pêche dans une autre.

Ce vécu s’accompagne parfois d’une hypersensibilité aux événements et d’une relation compliquée à ses propres émotions.

La sophrologie, permettant l’installation d’un état de calme interne et de contact apaisé à sa vie émotionnelle, est une proposition d’accompagnement dont les personnes HPI peuvent se saisir avec de nombreux bénéfices.